One week later ... (pv Emilie)

Cela faisait une semaine, une semaine que le seul contact que j'avais eu avec Emilie, était le moment ou je l'avais retenue à la fin d'un de mes cours pour lui donner un rendez vous pour se balader tranquillement en fin de semaine.
Nous etions donc en cette fin de semaine, ensuite viendrait le week end, donc Emilie serait libre de passer son temps avec moi, du moins je l'esperais. La semaine qui venait de passer sans que j'ai pu avoir un contact avec elle avait été... Longue et frustrante.
Nous nous etions donné rendez vous a la sortie de la ville, pour ensuite se rendre à l'orée de la foret, en esperant cette fois ne pas etre derangé parde trop temeraires agresseurs.
J'etais nonchalament assis sur un banc pres à l'endroit où nous devions nous retrouvé, je regardais les gens passer en attendant, les ecouteurs visés sur les oreilles, la musique a fond me coupant du monde. J'etais bien, et c'etait l'un de mes moyen preferé pour reflechir et m'evader.
Mais à ce moment precis, j'etais surtout pressé de retrouvé celle pour qui mon coeur battait maintenant.

Cela faisait une semaine que je n'avais pas vu Maedhros mais entre les cours et maître Hash, je n'avais plus le temps de rien faire.
Et comme à ce qui semblait devenir une habitude, j'étais en retard au rendez-vous qu'il m'avait donné.
Je courrais comme une dératé dans les rues de la ville lorsque je le vis, assis nonchalamment sur un banc en train d'écouter de la musique.

Mon coeur battait la chamade à cause de la course mais aussi à cause de l'effet que cet homme, enfin, cet elfe avait sur moi.

Accrochant un sourire à mon visage je courus jusqu'à lui.

Mon maître m'avait demandé de ne pas ébruité le fait que j'étais devenu un apprenti mais je ne savais pas si cette demande s'appliquait également à Maedhros également.

Je me demandais... Et si je lui avouais tout et que finalement nous ne restions pas ensemble alors qu'adviendrait-il?

Il n'était pas temps d'y penser et je n'avais même pas envi de parler de mon nouveau statut qui ne me ravissait pas.

-Bonjour Maedhros!

Je m'asseyais à ses côtés, l'embrassais tendrement avant de m'autoriser, enfin, à reprendre mon souffle.

-Je suis désolée pour mon retard mais j'ai été retenu à l'académie par un prof', je peux demander un mot d'excuse si tu veux? Articulais-je en souriant espérant qu'il ne soit pas fâché contre moi à cause de mon retard qui n'était certes pas conséquent mais bon, pour le principe.

Emilie arriva à coté de moi epuisée d'avoir couru, mais elle s'asseyait et m'embrassait tendrement avant de reprendre son souffle.

-Je suis désolée pour mon retard mais j'ai été retenu à l'académie par un prof', je peux demander un mot d'excuse si tu veux?

"J'ai attendu toute une semaine pour te voir, ce n'est pas 10 petites minutes qui vont me contrarier, surtout maintenant que tu es pres de moi."

J'attendais un peu quelle reprenne son souffle avant de l'enlacer tendrement et de l'embrasser avec passion.
Elle avait été omni-presente dans mon esprit depuis que la semaine de cours avait commencé, mais elle etait maintenant dans mes bras et je ne la laisserais pas partir.

"Que dirais tu d'une petite ballade? Dans un autre endroit que celui de la derniere fois, un endroit sur. Ou bien prefere tu attendre un peu et reprendre ton souffle?"

J'avais eteint mon mp3 et je profitais pleinement de la presence de celle qui m'avait manqué à un point inimaginable. Finalement, je n'avais pas ressenti ce genre de choses pour une femme depuis le jour où j'avais fait les frais d'une vengeance...

"J'ai attendu toute une semaine pour te voir, ce n'est pas 10 petites minutes qui vont me contrarier, surtout maintenant que tu es pres de moi."

-Je sais... Je n'ai pas eut beaucoup de temps cette semaine!

Il me prit dans ses bras et m'embrassa avec passion.

Je me sentais si bien dans ses bras que j'aurais put y rester toute ma vie.

"Que dirais tu d'une petite ballade? Dans un autre endroit que celui de la derniere fois, un endroit sur. Ou bien prefere tu attendre un peu et reprendre ton souffle?"

Je me levais d'un bond avec un grand sourire.

-Reprendre mon souffle? Moi? Mais je suis en pleine forme! Déclarais-je malgré mon essoufflement visible.

Un grand sourire.

Une grande inspiration.

-Alors? Qu'est-ce qu'on attend? On va la faire cette ballade?

Devais-je lui parler des changements qu'il y avait eut dans ma vie durant cette semaine?
Non...
Pas encore...
Je voulais profiter un peu de lui, être insouciante... Autant que possible avant de replonger dans le chaos de ma vie.

Elle me disait qu'elle n'avait pas eu beaucoup de temps cette semaine, mais elle n'avait pas à se justifier, puisque de toutes façons, les cours commençant serieusement, je n'avais eu que peu de temps pour meme de mon coté aussi.

-Reprendre mon souffle? Moi? Mais je suis en pleine forme!
-Alors? Qu'est-ce qu'on attend? On va la faire cette ballade?

Elle affichait un sourire resplendissant et cela me remplissait de joie de la voir ainsi. Je me levais moi aussi et je passais un bras autour de ses epaules, marchant à ses cotés en direction de la foret et de ses chemins pedestres. Une ballade en amoureux dans un decor bucolique...

"Alors Emilie, comment s'est passée ta semaine? J'ai remarqué que tu faisais des progrés en maniement d'arme blanche, et que tu as deja quelques talents en diverses magies, c'est plutot encourageant ça."

On marchait tranquillement, la ballade etant regulierement entre-coupée de baisers plus ou moins langoureux, plus ou moins passionnés ou sensuels... On arrivait aux abords de la foret, et instinctivement je m'assurais de bien avoir mon porte-clé qui me permettrait de faire apparaitre mon épée en cas de dangers.

"Alors Emilie, comment s'est passée ta semaine? J'ai remarqué que tu faisais des progrés en maniement d'arme blanche, et que tu as deja quelques talents en diverses magies, c'est plutot encourageant ça."

Que lui répondre?
Que j'apprenais le maniement des armes vitesse grand V avec mon maître?
Que je m'améliorais en magie parce que je m'entraînais dure pour devenir un chevalier?

Je ne savais plus quoi faire mais n'en laissait rien paraître.
Mon maître avait été clair à ce sujet.

Alors dans les bras de Maedhros, je lui souris tout en disant.

- Oui, je me suis pas mal entraîné cette semaine!

Un autre sourire.

Un baiser.

Tout à coup, j'entendis un bruit qui chantait à mes oreilles.
Un sourire.
Je partais en courant vers ce bruit.

Je stoppais ma course devant un petit ruisseau qui serpentait entre les arbres.

Elle avait reflechi quelque peu avant de sourire et de repondre.

- Oui, je me suis pas mal entraîné cette semaine!

Elle m'embrassait alors avant qu'un bruit se fasse entendre, le bruit cristallin de l'eau qui s'ecoule, certaine un ruisseau ou une petite riviere. Emilie se mit à courir avec un large sourire illuminant son visage alors que je la suivait en courant.
Nous sommes alors tombés sur une clairiere parsemée d'arbres hauts et fins, d'une herbe tres verte et coupée par un ruisseau qui serpentait, prenant sa source en souterrain et se perdant loin dans la foret.
Je souriais malgré moi de ce paysage magnifique, Emilie était immobile à quelques metres devant moi et elle observait le ruisseau et l'eau claire qui s'en ecoulait.
Je passais devant elle, me dirigeant vers la source du ruisseau, d'où l'eau sortait claire et pure, et, plongeant la main dans l'eau, je me rafraichissais en buvant un peu et m'etalant un peu de cette fraicheur sur le visage.

Je le vis me passer devant pour aller se rafraichir le visage et le voyant penché au-dessus de ce petit ruisseau, une idée pour le moins sadique me traversa l'esprit.

Je m'approcha à silence et en souriant l'air de rien.

Non, je ne devrais pas...
Si?

-Maedhros? L'appelais-je innocemment.

Et avant même qu'il ait put faire le moindre geste, je le poussais de toute mes forces afin qu'il tombe dans l'eau.

Véritablement morte de rire j'accomplissais mon acte très fier de ma bêtise même si je ne savais pas vraiment si il aurait le même sens de l'humour que moi.

La rivière était assez profonde pour qu'il ne se fasse pas mal en tombant mais tout de même pas assez pour qu'il s'y noie.

-Maedhros?

J'avais à peine eu le temps d'entendre mon nom que je sentais Emilie qui me poussait de toutes ses forces...
Et je me retrouvais dans l'eau froide du ruisseau, sans avoir rien pu faire, l'air completement surpris et Emilie qui riait aux eclats...
Cela aurait été n'importe qui d'autre, je me serais sans doute enervé, mais il s'agissait d'Emilie, et apres quelques secondes, essayant d'evaluer le ridicule de la situation dans laquelle j'étais, je me mis à rire aussi, à mon grand etonnement, avant de partir dans un fou rire sonore.
Alors qu'Emilie et moi etions en train de rire, je remontais avec peine sur le bord du ruisseau, trempé de la tete aux pieds, je me relevais alors, enlaçant la jeune femme, la faisant profiter de l'eau qui degoulinait toujours sur tout mon corps avant de l'embrasser langoureusement et de nous faire tomber tout les deux dans le ruisseau.

Un instant, je crus qu'il allait se mettre en colère mais finalement, il éclata de rire en tentant de remonter sur la rive.

Je le vis s'approcher de moi et l'espace d'un instant je fus inquiète, avec raison d'ailleurs.

Il m'enlaça malgré mes protestations et fini par m'embrasser ce qui fit taire mes protestations.

Cependant, avant que je n'ai put réagir, nous tombâmes à l'eau dans un SPLACH sonore.

Je poussais un cri de surprise alors que je sentais le froid piquant mais finalement, je ne pus m'empêcher de rire.

Je me détacha de lui tout en l'éclaboussant.

Nous devions donner un spectacle des plus intéressant pour qui passerait par là.
Un elfe et une humaine jouant à s'éclabousser dans un ruisseau comme des enfants.

Finalement trempé jusqu'aux os et grelottante de froid, je décidais de m'avouer vaincu.

-C'est bon! C'est bon! Je me rend! Dis-je en levant les mains vers le ciel.

Emilie et moi etions en train de nous arroser, apres qu'elle fut surprise lorsque je nous avais fait tomber dans le ruisseau.
Les gouttes et les filets d'eau brillaient et etincellaient sous les rayons du soleil qui perçaient les cimes des arbres, mais malgré cette beauté, l'eau etait plutot froide, et Emilie s'avoua vaincue, grelotant quelque peu.

-C'est bon! C'est bon! Je me rend!

"On va peut etre sortir de l'eau, elle est pas vraiment chaude, on se demande qui a des idées pareilles..."

Je lançais un regard complice et taquin à Emilie, à vrai dire, ça faisait un bout de temps que je ne m'etais pas amusé comme ça. Je remontais sur la berge et j'aidais Emilie en la prenant par la main.

"...Tu as pensé à la façon de se secher quand tu as eu la brillante idée de me pousser dans l'eau?"

Je retirais mon haut et l'essorais fortement et m'empressant de le remettre, apres avoir senti un petit vent qui me glaça à cause de l'eau qui perlait encore sur mon corps.

"On va peut etre sortir de l'eau, elle est pas vraiment chaude, on se demande qui a des idées pareilles..."

-Ha! Ha! Très drole! Répliquais-je ironiquement en lui envoyant de l'eau à la figure.

Finalement, il remonta sur la berge et m'aida à en faire autant.

"...Tu as pensé à la façon de se secher quand tu as eu la brillante idée de me pousser dans l'eau?"

-Heu...

Un regard au ciel et aux alentours.

Il y avait une clairière.

Je souris à Maedhros avant de m'y rendre.

Je levais mon regard vers le ciel en me concentrant fortement.
Les nuages qui s'y trouvaient s'éloignèrent paisiblement laissant place à un soleil chauffant.

Je m'allongeais dans l'herbe en profitant de la chaleur du soleil.

Emilie se dirigeait vers une clairiere proche, elle etait deja en train d'ecarter les nuages
presents dans le ciel, laissant les rayons du soleil libres de nous rechauffer. Emilie etait deja allongée au sol, profitant de la chaleur du soleil.

"Plutot pratique comme pouvoir finalement..."

Je m'allongeais pres d'Emilie, bien tranquillement installé, mais je n'eus pas le temps de la prendre dans mes bras que des bruits se firent entendre dans des buissons à une centaine de metres de nous.
Je me relevais aussitot, guettant le moindre mouvement suspect... La foret etait devenue en un instant extremement silencieuse, et le moindre craquement s'entendait à des centaines de metres.
Les rayons du soleils se refleterent sur une piece visiblement metallique dans les buissons au loin, et lentement je saisissais mon porte clé, murmurant le mot de pouvoir et faisant apparaitre mon épée, alors que je m'agenouillais.

"On a de la compagnie... Je crois que les gobelins qui sont dans les buissons n'ont pas du apprecier le sort que nous avons reservé à leurs potes la derniere fois..."

Je jettais un regard vers les buissons quand une boule de feu fonça vers nous, je n'eus qu'une fraction de secondes pour parer avec le plat de mon épée et disperser les flammes. Un nouveau regard vers les buissons et je voyais quelques dizaines de ces gobelins qui courraient vers nous.

Un éclair dans les buissons.
Maedhros réagit en faisant apparaître son épée.

"On a de la compagnie... Je crois que les gobelins qui sont dans les buissons n'ont pas du apprecier le sort que nous avons reservé à leurs potes la derniere fois..."

Je n'eus pas le temps de répondre que déjà une boule de feu jaillissait des buissons stoppé par l'épée de Maedhros.

Une dizaine de gobelins nous arriva dessus et je n'avais pas d'arme excepté mes pouvoirs.

La panique commençait à grandir en moi mais je me repris rapidement.

Les paroles de mon maître raisonnait dans mon esprit.

Un chevalier ne pouvait se permettre de se laisser envahir par la peur.

Il fallait que je réagisse.

Je me redressais et fis face à nos ennemis... Enfin, face étant une façon de parler parce qu'ils nous entouraient plus que ce qu'ils nous faisaient face.

Je voyais Emilie qui commençais à paniquer alors qu'une dizaine de gobelin etaient deja sur nous en train de nous encercler, mais elle se redressa finalement, faisant face à nos ennemis avec ses mains nues et ses pouvoirs.

"Dos à moi, la moitié chacun, et ne te laisses pas surprendre."

Je me mettais dos à dos avec Emilie, et je n'eus pas le temps de me mettre en garde que les gobelins sauterent vers nous, tous en meme temps.
En une fraction de seconde je lançais un brouillard noir, aveuglant les gobelins, je serra Emilie contre moi d'un bras et je fis tournoyer mon épée violemment dans les airs de l'autre bras, tranchant les corps qui se separaient en deux sans aucunes difficultés.
Le brouillard se dissipa rapidement, se decouvrant sur une vision de carnage, de corps dechiquetés et de sang noiratre.
Je relachais mon etreinte sur Emilie, la laissant libre de ses mouvements, et les gobelins qui etaient resté en retrait fonçaient maintenant tous ensemble, une quarantaine de ces creatures, toutes armes dehors...

"Ils ont un chef... Là bas... Je vais avoir besoin que tu le tue pendant que je m'occupe des autres."

Le "chef" des gobelins etait un shaman avec un niveau de magie moyen, d'apres ce que j'avais pu en juger apres qu'il ai lancé sa boule de feu... A moins qu'il n'ai caché ses veritables pouvoirs, en tout cas je comptais sur Emilie et j'avais confiance en elle.

"Dos à moi, la moitié chacun, et ne te laisses pas surprendre."

Je retenais une remarque désobligeante car n'appréciant pas qu'il me donne ainsi des ordres mais je me dis qu'il n'était pas temps de se disputer alors je me contentais d'un

-Bien professeur!

En me mettant dos à lui alors que les gobelins nous attaquaient.
Maedhros lança un brouillard noir qui sembla déstabiliser les gobelins presque autant que moi.
Je sentis le bras de celui que j'aimais autour de moi et cela me rassura.
Rapidement, je pus y voir plus clair et constata qu'ils étaient tous mort autour de nous.

Il relâcha son étreinte et j'eus immédiatement envi de retourner entre ses bras protecteurs mais ce n'était pas le moment de jouer les petites amies apeuré.
Je n'avais pas besoin qu'on protège, mis à part de moi-même.

Une quarantaine de gobelins nous foncèrent dessus.

"Ils ont un chef... Là bas... Je vais avoir besoin que tu le tue pendant que je m'occupe des autres."

Il fallait que je l'affronte par la magie.

Sans même un regard pour Maedhros, je me frayais un passage au travers des gobelins en me servant de mon pouvoir de télékinésie.

J'étais tellement concentré que j'étais comme en transe.

Le peu de cours que j'avais eut avec mon maitre me revenaient en mémoire et je m'efforçais de les appliquer méthodiquement.

La terre commençait vaguement à trembler et en tendant la main en avant, des lianes sortirent du sol, plus doucement que je ne l'aurais voulu mais quand même, elles sortirent et emprisonnèrent le corps du chef des gobelins.

Mes paumes se mirent à briller et à me brûler.
Une lune apparut sur ma paume gauche et un soleil apparut sur ma paume droite.

Je hurlais de douleur alors qu'en fermant les mains, le gobelins fut littéralement écrasé entre les lianes.

Je tombais à genoux, des larmes de douleur coulant sur mes joues.
Elle ne m'avait pas prévenu de cela.

Le signe des chevaliers était apparut sur mes mains mais elle ne m'en avait jamais parlé.

Emilie fonçait sur le chef gobelins avec un regard enragé, elle semblait en transe et personne n'aurait pu l'arreter à ce moment.
Mais alors qu'elle declenchait ses pouvoirs et sa telekinesie, les autres gobelins arrivaient sur moi, leurs armes brandies.
Je plaçais mon épée en arriere, levant ma main libre vers un petit de conq gobelins, et un nuage verdatre se forma autour d'eux, consumant instantanément leurs chairs comme de l'acide. Les gobelins restants avaient reduit l'allure de leur charge apres mon petit malefice, mais je ne comptais pas en rester là, et je fonçais sur eux, l'épée armée vers l'arriere, prete à fendre l'air et les corps.
Voyant cela, ils relancerent une charge, visiblement pour contrer la mienne, et le choc fut terrible... Ma lame trancha facilement le fer et les chairs, et je repoussais la charge des gobelins... Pendant un temps seulement, avant que je ne sente une lame me transperçer l'epaule et une autre tailladant mon flanc gauche.
Je relachais la pression et mis un genou à terre, et les gobelins étaient pres de me porter un coup fatal quand je repris mes esprits fis un tour sur moi meme avec mon épée taillant jambes et corps, je me relevais ensuite difficilement, attendant le prochain assaut pour le contrer de nouveau, mais les gobelins perdirent toute unité et coordination quand un craquement sonore se fit entendre, alors que leur chef venait de perir ecrasé entre les lianes invoquées par Emilie... Qui etait au sol, criant et pleurant de douleur.
Je me jettais dans la melée desorganisée des gobelins, qui fuirent dés que je mis quelques coups d'épées devant moi.

"Emilie..."

je m'agenouillais pres d'elle, passant m main autour de son cou et la prenant dans mes bras.

"Hey... Ca va aller? Il s'est passé quoi?"

"Emilie..."

Mon prénom.
Une protection...

Maedhros...

Je me repris instantanément, refusant qu'il me voit une fois de plus dans un état de faiblesse.
Je craquerais mais plus tard et loin de ses yeux.

Je ne voulais pas le décevoir.

"Hey... Ca va aller? Il s'est passé quoi?"

-Rien... Ca va!

Articulais-je doucement en tournant mon regard vers lui.
Avec effarement, je vis le sang sur lui, son épaule et son flanc.

-Tu es blessé? Mais... Il faut aller à l'hôpital! Il faut te faire soigner! Mais tu ne peux pas rester comme ça!

Je paniquais?
Certainement mais je n'avais jamais envisagé qu'il puisse être blessé.
Après tout, il était un elfe puissant! Un ancien chevalier noire! Rien ne pouvait l'atteindre...
Alors pourquoi tout ce sang?

-Rien... Ca va!

Je savais bien que meme si cela n'allait pas, elle n'aurait rien de toutes façons, elle etait tetue mais je ne pouvais pas la blamer, j'etais sans doute aussi borné qu'elle.

-Tu es blessé? Mais... Il faut aller à l'hôpital! Il faut te faire soigner! Mais tu ne peux pas rester comme ça!

Emilie venait de s'apercevoir de ma blessure... Et elle paniquait.

"Hey... On se calme, y a rien de grave. C'est juste quelques egratignure, ça va vite guerir. Ca fait un moment que j'avais pas eu à me battre comme ça, et je dois dire que ça fait du bien."

En verité, ces blessures m'avaient apporté une source d'adrenaline supplementaire pour le combat, ce qui etait donc plutot utile.

"Toi par contre tu as été fantastique, je te tire mon chapeau."

En meme temps j'enlevais mon haut pour constater les degats, et je me rendais au ruisseau. Je passais de l'eau sur les blessures, et une chose me troubla... Alors que mes blessures auraient deja du commencer à cicatriser, là il n'en etait rien, elles restaient bien ouverte et saignaient toujours. Cherchant alors à savoir pourquoi, j'examinais ma plaie au flanc gauche et je m'aperçus qu'elle etait couverte d'un liquide qui devait certainement etre du poison. Et d'une maniere ou d'une autre, il devait ralentir voir meme stopper mon pouvoir de regeneration.

"Voilà... Maintenant que c'est nettoyé, ça va guerir rapidement."

Je revenais vers Emilie, lui prenant la main pour la rassurer, il etait inutile de l'inquieter pour ça.

"Hey... On se calme, y a rien de grave. C'est juste quelques egratignure, ça va vite guerir. Ca fait un moment que j'avais pas eu à me battre comme ça, et je dois dire que ça fait du bien."

Je le regardais septique.

"Toi par contre tu as été fantastique, je te tire mon chapeau."

-Merci mais...

Un soupir.
Inutile d'en parler.
Je le regardais se rendre près du ruisseau pour nettoyer un peu ses blessures.

Pendant qu'il faisait cela. Discrètement, j'observais les paumes de mes mains encore douloureuse et constatais avec effarement que des tatouages, symboles des chevaliers étaient apparut. Une lune sur la paume gauche et un soleil sur la droite.

"Voilà... Maintenant que c'est nettoyé, ça va guerir rapidement."

Je sursautais un peu en l'entendant revenir et m'empressais de remettre mes mitaines pour ne pas qu'il voit les marques.
Je constatais aussi son air troublé et cela m'inquiéta un peu mais si il disait que tout allait bien c'était que tout allait bien. J'avais confiance en lui.

Il me prit la main et je ne pus m'empêcher de grimacer sous la douleur.

"Je crois qu'on devrais eviter la foret pour un moment, il semblerait que les gobelins se soient souvenu de nous, ou alors c'est une facheuse coincidence."

Je passais un bras autour de la taille d'Emilie, retenant une grimace alors que la blessure de mon epaule me faisait mal.
Nous nous dirigions donc vers l'orée de la foret, pour retourner en ville et decider de ce que l'on ferai ensuite. Mais visiblement mon corps en avait decidé autrement, je savais bien que le poison etait toujours actif, et j'avais esperé que mon pouvoir de regeneration m'en debarrasse... Mais non.
Je m'arretais soudainement, alors que nous etions presque sorti de la foret. Je m'ecroulais, poussant un cri presque animal, eprouvant une douleur sans pareil. Je sentais mes vetements s'imbiber de sang, de mon sang...
Je compris alors vite l'horrible verité, le poison qui enduisait l'arme de ces gobelins... Il n'avait pas fait que stopper mon pouvoir regenerant, il avait aussi annuler ses effets passés, rouvrant presque la totalité de mes blessures que j'avais subi ces cents dernieres années.
J'etais au sol, le regard livide, luttant contre le poison le plus violent que j'avais eu à combattre, ce poison qui avait neutralisé mes capacités et qui me menait peu à peu vers la mort.
D'un mouvement saccadé et brusque, j'arrachais ma chemise, pour constater l'ampleur des effets du poison... Des taillades par centaines, certaines fines, d'autres larges et d'autres encores profondes au point que je voyais les os des cotes... Toutes mes blessures gueries par mon pouvoir se rouvraient, les unes apres les autres, et je ne pouvais rien faire contre cela.

"Je crois qu'on devrais eviter la foret pour un moment, il semblerait que les gobelins se soient souvenu de nous, ou alors c'est une facheuse coincidence."

-Oui, je suis d'accord!

Un sourire alors qu'il passait un bras autour de ma taille.

Nous avancions doucement mais alors que nous allions atteindre l'orée du bois, il s'écroula en hurlant de douleur.

Je vis que ses vêtements étaient en train de s'imbiber de sang et alors que j'esquissais un mouvement vers lui, il arracha sa chemise et je vis que des blessures plus ou moins grave apparaissaient sur son corps.

-Maedhros... Murmurais-je sans savoir quoi faire.

Je le voyais se vider de sang sous mes yeux et je sentais la panique monter en moi.

L'homme, enfin, l'elfe que j'aimais était en train de mourir... A cause de moi.
L'horrible vérité m'apparaissait comme un coup de poignard en plein coeur.

Si je n'avais pas voulu aller me promener dans les bois... Si je n'avais pas cédé à ses avances... Si je n'étais jamais venu dans cette académie... Si j'avais sut en finir lorsque j'en avais eut l'occasion...

Mais je ne pouvais pas le laisser mourir.
Au plus les secondes passaient, au plus, il perdait son sang...

Soudain, une idée.
A mon premier cours avec mon maître, elle m'avait montré un pouvoir des plus utiles, un pouvoir de guérison mais très dangereux si on l'utilisait sans savoir le contrôler.

Rapidement, j'avais pris ma décision.
Mourir à la place de quelqu'un qu'on aime semblait être une fin enviable.

Je m'agenouillais à ses côtés et enlevais mes mitaines avant de poser mes mains sur son torse.

-Ne crains rien! Je ne vais pas te laisser mourir... Pas à cause de moi!

Je l'avais vu faire.
Je savais faire.
Mes pouvoirs n'allaient pas me lâcher alors que je voulais plus que tout, le sauver.
Je me concentrais, puisant au plus profond de moi.

Le ciel se couvrit de nuage sombre alors qu'une fine pluie commençait à tomber.

Une lumière vite émana de mes paumes et illumina le corps de Maedhros.

Des images me vinrent mais surtout des sentiments puissant.
Une femme et des enfants... Le bonheur.
Leurs cadavres... La vengeance.
Des guerres... La douleur.
Des morts... Le néant.

La douleur devenait trop intense et le contact se rompit alors que je tombais sur Maedhros sans même avoir la force d'ouvrir les yeux pour voir si j'avais réussis.
Je sentais un liquide chaud imbiber mes vêtements alors que je perdais peu à peu conscience mais en même temps, je ressentais cette incroyable douleur dans tous mes membres alors que s'écoulait toujours ce liquide chaud.

J'entendais des murmures pendant ma souffrance qui paraissait sans fin.

-Maedhros...

-Ne crains rien! Je ne vais pas te laisser mourir... Pas à cause de moi!

Je savais qu'Emilie etait pres de moi, qu'elle etait là, se demandant quoi faire... Elle qui paniquait si facilement. J'esperais juste qu'elle ai reussi à controler son stress et ses acces de colere.
Je luttais de toutes mes forces contre le poison qui rongeait mon corps petit à petit, et il gagnait du terrain là où j'en perdais, et j'etais sur le point de lacher quand une vague bienfaitrice me tendit la main, m'aidant à repousser et à sortir des tenebres dans lesquelles je m'enfonçais.
Le poison fut affaiblit, et sans que je ne me l'explique, mes blessures se firent moins douloureuses. Cette vague de bienfait, meme si elle n'avait pas aneanti le poison, avait eu le merite de me faire retrouver mes esprits en me debarrassant de certaines blessures graves.
Je rouvrais les yeux sur le monde qui m'entourait et je vis instantanément qu'Emilie etait allongées sur moi, couverte de sang et inconsciente, et en meme temps je vis aussi que les blessures qui recouvraient mon corps etaient moins nombreuses que lors de ma perte de connaissance, meme si la plupart etaient encore presentes.
J'examinais tant bien que mal Emilie qui semblait souffrir de plusieurs blessures relativement graves qu'elle n'avait pourtant pas juste avant... Et je fis immediatement le rapprochement avec mes propres blessures. Elle venait de sacrifier sa santé pour m'aider...
Mon sang aurait pu la sauver ou du moins l'aider à la guerison des blessures... Si ce satané poison contre lequel je me battais toujours n'etait pas present.

"Emilie... Accroches toi. Je vais pas t'abandonner..."

Je me relevais difficilement, portant alors Emilie qui continuait à se vider peu à peu de son sang, ce sang qui s'echappait de mes blessures, les blessures qu'Emilie s'etait infligé à elle meme pour me sauver.

"Tiens bon..."

Je cherchais un moyen de la guerir, de l'aider, de... J'etais en ebullition, au bord de la colere, la colere de ne pouvoir la sauver... J'avais l'impression que le sort s'acharnait une fois de plus contre moi, alors que je pensais y avoir echappé jusque là...
Un souvenir jusque là enfoui s'empara alors de moi, le souvenir de ma chere et tendre que j'avais perdu face au destin... Le souvenir d'Elaridiel. Et en meme temps que ce souvenir, je me rappella du present qu'elle m'avait fait au moment où je participais encore aux guerres et aux sieges, le flacon contenant un elixir qui permettait de guerir des blessures diverses, cet elixir dont je n'avais jamais eu besoin en raison de mes pouvoirs, mais que je n'avais pas pu refuser à Elaridiel, pour la rassurer.
Je saisis alors le flacon en forme de bijoux que je portais autour du cou, brisant l'extremité pour en faire boire le contenu à Emilie.

Le néant.

Ce néant que j'avais tant appelé de mes voeux, à présent me tendait les bras et je lui tendais les bras comme j'aurais put le faire avec une mère... Enfin, si j'en avais eut une, ou alors comme j'aurais put le faire avec Eliana.

La douleur avait disparut et plus rien ne comptait à présent que ce néant où plus rien ne subsistait.

J'avais abandonné le combat me laissant sombrer.

Mais alors que je m'enfonçais de plus en plus dans cette obscurité, je senti quelque chose me bruler la gorge et cette douleur qui venait me perturber me forçait à reprendre contact avec le monde.

Doucement, alors que je luttais pour repartir dans le néant, je remontais vers la surface.
Cette surface, ce monde que je haïssais tant.

Ma vue était flou et je ne percevais pas grand chose.

-Humpf... Grognais-je de douleur.

Que se passait-il donc?
Pourquoi était-je de retour?
Je voulais y retourner.

Un visage au-dessus de moi.

Maedhros.

Je lui lançais, sans vraiment le vouloir, un regard de reproche.
Il aurait dut me laisser mourir.
Il aurait dut m'abandonner puisque c'était moi qui nous avait mis dans cette situation.
Il ne fallait plus qu'il me revoit et de toute façon, si il était un minimum intelligent, il me quitterait à l'instant.

-Humpf...

Elle me regardais en revenant à elle, mais son regard etait... Etrange. Un regard plutot accusateur, comme si elle me reprochait quelque chose... Elle me reprochait de l'avoir sauvé?

"Eh bien... Tu as l'air heureuse d'etre encore en vie..."

Mon ton était fortement teinté d'ironie quand je vis son visage et son regard se poser sur moi. Tandis que j'esquissais toujours quelques grimaces de douleur pendant que je combattais le poison et que mes blessures se refermaient.

"Comment tu vas? C'est un pouvoir plutot etonnant que tu as utilisé là... Quoique un peu dangereux..."

Tellement dangereux que je n'avais eu d'autre moyens pour la sauver que d'utiliser l'un des souvenirs les plus chers à mes yeux, mais au moins, elle etait sauve.